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Phénomania, l'émission consacrée aux phénomènes culturels de société sur France 5, s'intéresse samedi soir aux blogs, ces carnets de bord en ligne qui connaissent un succès fou. "Les blogues: explication d'un succès" répond aux grandes questions sur ce phénomène: qui sont les blogueurs, de quoi parlent les blogs, comment être vigileant sur leur contenu, etc.

"Les blogs ont de beau jour devant eux" prévient l'émission. Le référendum sur la Constitution européenne a déjà montré la puissance des blogs d'information. La campagne des présidentielles de 2007 devrait sans nul doute confirmer cet intérêt pour des sources alternatives d'information: les blogs y étant consacrés se multiplient déjà. Alors à tous ceux qui verraient encore les blogs comme une mode passagère, il n'est pas trop tard pour vous y intéresser!
L'émission Phénomania propose un tour d'horizon très complet et pédagogique sur ce qui se fait en matière de blog et sur leur succès. Après avoir décliné les chiffres de rigueur -27 millions de blogs dans le monde dont 7 millions en France (un nouveau se crée chaque seconde) et 7 millions de visiteurs par mois-, le programme tout en images accompagné d'une voix off donne la parole à ceux qui animent ces journaux en ligne et leurs spécialistes. On n'échappe pas aux incontournables Loic Le Meur, l'un des blogueurs les plus médiatiques et médiatisés en France, et Christophe Grébert, à l'origine du célèbre monputeaux.com. Avec ce dernier, Phénomania aborde la question des "blogs citoyens".

"Jardin secret"
Mais beaucoup de blogueurs se satisfont du blog comme journal intime (ou plutôt journal "extime" car public), comme Anthony et Sarah, deux étudiants blogueurs. Ensemble, ils évoquent ce que cela leur apporte: pour Anthony, "l'écriture est beaucoup plus facile que la parole (…). C'est quelque chose qui me libère."; Sarah évoque la "gratitude" de créer son propre blog. En parlant de ce "jardin secret" (mais visible aux yeux de tous!), ces témoignages devraient être utiles aux parents notamment qui ne comprennent pas l'engouement des jeunes pour ce média alternatif. On apprend d'ailleurs dans l'émission que 80 % des blogueurs ont moins de 25 ans! Raison invoquée: ils ont trouvé là "le moyen d'expression qui leur correspond". Skyblog, la plate-forme de blogs préférées des moins de 25 ans en France, a d'ailleurs franchi la barre des 6 millions de blogs actifs hier! Sont passés en revue également les blogs d'artistes en demande de reconnaissance ou les blogs politiques. Jean-Luc Roméro, fondateur du mouvement Aujourd'hui, autrement et Dominique Voynet des Verts apportent leurs témoignages sur l'intérêt de bloguer en politique. Ils évoquent notamment la question de l'interactivité. Des explications sont disséminées tout au long de l'émission sur les technologies permettant l'évolution des blogs (notamment le podcast). De précieuses analyses sociologiques sont également données. Les novices comme les habitués des blogs devraient donc y trouver leur compte.

Journée mondiale du Diabète ce jeudi 14 novembre 2006

En 2005 : 190 millions de personnes

sont atteintes de diabète à travers le monde

Dans notre pays, 1 Belge sur 20 est atteint de diabète : une affection fréquente qui est en train de prendre de l’ampleur rapidement. L’incidence sera de 1 sur 10 d’ici 2020.

S’il n’est pas traité correctement et attentivement, le diabète entraîne de graves complications : des pathologies cardiaques, la cécité, l’insuffisance rénale et le pied diabétique. Toutes les 30 secondes, une personne diabétique au monde est amputée d’une jambe ou d’un pied à cause du diabète. Ces complications au pied se manifestent trop fréquemment en Belgique aussi, alors qu’un traitement précoce et adéquat du diabète permettrait de les éviter. L’information au sujet de cette complication invalidante, mais surtout comment il est possible de la prévenir, est donc plus qu’essentielle.

  Vereniging vzw (VDV) affirme : « L’heure est venue de tirer la sonnette d’alarme : partout dans le monde, le diabète est la pandémie du 21^e siècle. Il ne s’agit pas d’une affection bénigne. Le diabète peut entraîner des complications qui non seulement sont particulièrement invalidantes pour le patient mais qui sont aussi particulièrement onéreuses pour l’État, alors qu’un suivi rigoureux permet d’éviter bon nombre de ces désagréments. À l’heure actuelle, le diabète coûte plusieurs millions d’euros par an à notre gouvernement en frais médicaux et en interventions. Le coût de la perte de la qualité de vie – beaucoup plus important encore – n’est même pas inclus dans ce chiffre. » Et elle y ajoute : « Notre objectif doit consister à donner aux personnes diabétiques le meilleur traitement possible. Ce qui signifie : un bon contrôle glycémique (exprimé par une valeur d’HbA_1c < 7 %) afin d’éviter ou de retarder les complications diabétiques à long terme. »

Le pied diabétique est l’une des principales complications du diabète. Ce sont en général les patients atteints de diabète depuis plus que 6 ou 7 ans, qui développent des pathologies du pied et ce presque dans la moitié des cas. Après un certain temps, celles-ci peuvent entraîner des problèmes graves. Le diabète diminue la sensibilité et de ce fait, les lésions et blessures au pied sont décelées (trop) tardivement. À première vue, elles semblent souvent bénignes mais elles peuvent donner lieu à de graves infections qui dérèglent à nouveau les taux de sucre dans le sang et parfois même à l’amputation.

Kristien Van Acker, endocrinologue à l’hôpital Sint Jozef de Bornem et représentante belge de l’International Working Group of Diabetic Foot (IWGDF), affirme : « Si les infections au pied sont négligées ou mal traitées, elles peuvent à terme entraîner une amputation : toutes les trente secondes dans le monde, une personne atteinte de diabète est amputé d’un pied ou d’une jambe. Ce type de problèmes survient aussi fréquemment en Belgique : dans nos centres du diabète, par exemple, 11% des patients présentent des blessures au pied et 4% subissent une amputation mineure ou majeure. » Elle continue : « Ces complications sont pourtant évitables tout d’abord grâce à un bon traitement du diabète et ensuite aussi grâce à une observation rigoureuse des pieds tant par le patient lui-même que par les soignants de 1^ère ligne. Par ailleurs, un traitement précoce et intensif des lésions permet d’éviter les complications inutiles. En cas de blessures au pied, il est essentiel que les patients demandent conseil à leur médecin. Heureusement, notre pays bénéficie depuis quelques années d’excellents podologues (spécialistes des pieds) et depuis peu, on voit naître des cliniques pluridisciplinaires du pied diabétique. Bien avant, en 2001 déjà, un projet de prévention national a vu le jour via lequel nous avions touché 4000 professionnels de la santé en Flandre. »

Plus d'infos ? n
PRIDE – Ann Maes (ann@pr-ide.be) ou Margot Chapelle (margot@pr-ide.be)
Tél. : 02 788 38 91 – GSM Ann : 0477 417 092